Physiciens Russes : La Grande Pyramide De Gizeh Est Capable De Focaliser L'énergie électromagnétique

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Physiciens russes: la Grande Pyramide de Gizeh est capable de focaliser l'énergie électromagnétique - Pyramide, Gizeh
Physiciens russes: la Grande Pyramide de Gizeh est capable de focaliser l'énergie électromagnétique - Pyramide, Gizeh

Un article du journal britannique The Independent, traduit par l'INOSMI.

Par Josh Gabbatiss

Une nouvelle étude a révélé que Grande pyramide à Gizeh est capable de focaliser le rayonnement électromagnétique dans des poches d'énergie au sein du réseau de chambres internes et sous sa base.

Etudes théoriques réalisées par le groupe russe les scientifiques afin de recréer sa forme à l'échelle nanométrique visent à comprendre comment la pyramide réagira aux ondes radio qui lui sont dirigées.

Loin de révéler ou d'utiliser des propriétés mystiques de la structure ancienne, les scientifiques espèrent utiliser les résultats de leurs recherches dans le domaine technologique, par exemple, lors de la création de cellules solaires efficaces.

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Les spéculations sur la fonction supposée des pyramides égyptiennes sont répandues depuis au moins le début du 20e siècle. Ces structures ont été associées à tout, des extraterrestres à l'Apocalypse.

La plus ancienne et la plus grande des pyramides de Gizeh, la Grande Pyramide, construite pour le pharaon Khufu il y a des milliers d'années, a donné lieu à un certain nombre des théories les plus folles dans l'esprit des gens.

Dans leurs travaux, les scientifiques admettent que « ces structures étonnantes excitent l'imagination des gens, donnant lieu à toutes sortes de fables et d'hypothèses non fondées ». Par conséquent, comme ils l'expliquent eux-mêmes, il est d'autant plus important que les scientifiques utilisent des méthodes modernes pour étudier les véritables mystères des pyramides.

Ils ont utilisé divers modèles mathématiques pour comprendre comment la lumière interagit avec une hypothétique nanoparticule sous la forme d'une ancienne merveille du monde.

"Les pyramides égyptiennes ont toujours attiré beaucoup d'attention", explique Andrei Evlyukhin, l'un des auteurs de l'étude, docteur en physique et mathématiques de l'Université ITMO.

"Nous, en tant que scientifiques, étions également intéressés par eux, nous avons donc décidé de considérer la Grande Pyramide comme une particule qui diffuse par résonance les ondes radio."

Leurs recherches ont été publiées dans le Journal of Applied Physics.

Tout d'abord, les scientifiques ont calculé qu'en utilisant des ondes radio de 200 à 600 mètres de long dans la pyramide, l'état dit de "résonance" pourrait être atteint, c'est-à-dire que l'énergie électromagnétique serait concentrée à l'intérieur et en dessous de la structure.

"En raison du manque d'informations sur les propriétés physiques de la pyramide, nous avons dû utiliser toutes sortes d'hypothèses", explique Evlyukhin.

«Par exemple, nous avons supposé qu'il n'y avait pas de vides inconnus à l'intérieur et que le matériau de construction ayant les propriétés du calcaire ordinaire est uniformément réparti à l'intérieur et à l'extérieur de la pyramide. Avec ces hypothèses, nous avons obtenu des résultats intéressants qui peuvent trouver des applications pratiques importantes. »

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L'intérêt de l'équipe pour la Grande Pyramide s'est d'abord manifesté lors de l'étude de l'interaction de la lumière et de certaines nanoparticules.

La lumière peut être contrôlée à l'échelle nanométrique en modifiant la taille, la forme et l'indice de réfraction des matières premières nanoparticulaires.

Les scientifiques veulent savoir si des nanoparticules comme la Grande Pyramide peuvent interagir avec la lumière de la même manière qu'elle interagit avec les ondes radio, concentrant leur énergie dans certaines zones.

«En choisissant un matériau doté de propriétés électromagnétiques appropriées, nous pouvons obtenir des nanoparticules pyramidales avec la perspective d'une application pratique dans des nanocapteurs et des cellules solaires efficaces», explique une autre physicienne de l'Université ITMO, Ph. D. Polina Kapitanova.

Ce n'est pas le premier cas de "collision" entre les mondes de la physique et de la recherche pyramidale. Publié en 2017 dans Nature, un article décrit comment des scientifiques, utilisant des techniques de physique des particules, ont découvert une nouvelle chambre à l'intérieur de la Grande Pyramide - la première depuis le 19e siècle.

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